Qui suis-je ?
Et comme il y a plusieurs vies dans une vie…
Voici mon histoire
Émilie Le Canu
Dotée d’une solide expérience en tant que comédienne et formatrice
(20 ans d’accompagnement de groupes et de professionnels en entreprise),
j’ai souhaité enrichir mon parcours professionnel avec une formation diplômante aux pratiques du coaching (Université Paris 8). Je me suis ensuite spécialisée à l’approche de Palo Alto pour son efficacité et son application concrète auprès des entreprises et des particuliers.
Je suis également formée aux techniques théâtrales, cinématographiques et audiovisuelles et bénéficie d’un parcours riche dans le spectacle et dans le développement des compétences (aisance relationnelle, prise de parole, communication…).
Depuis 25 ans, je soutiens professionnellement les artistes dans leur singularité afin de les aider à affirmer pleinement leur talent.
L’interview :
POURQUOI B-TWIST ?
Parce que je raisonne collectif. J’imagine que l’origine de cette façon de penser vient du fait que j’ai pratiqué la gymnastique dans ma tendre jeunesse. Nous faisions, avec mon club, les championnats de France en équipe.
D’autre part, j’ai une solide expérience dans le théâtre et je crois que l’esprit de troupe s’est imprégné en moi.
De plus, en tant que formatrice pendant 20 ans, j’avais la grande chance de pouvoir interagir avec les autres formateurs de l’entreprise avec laquelle j’ai longuement collaborée et nous démêlions collectivement des situations problématiques voire dramatiques.
Enfin, je suis supervisée dans mon activité de coach/thérapeute.
J’appartiens également à une association de coachs professionnels, ce qui me permet de rester au fait de mon activité et de nous interroger sur nos pratiques professionnelles.
Je ne détiens pas la vérité et m’entretenir avec mes pairs sur les situations qui me sont proposées me permet d’adapter mon intervention de façon pertinente.
B-TWIST :
le B pour Be, l’humain et twist pour plusieurs raisons. Nous disons traditionnellement qu’avec l’approche Palo Alto, nous dansons avec nos clients ; ils proposent la danse et nous entrons dans leur pas pour les accompagner au plus près de leurs préoccupations.
Twist, car une traduction possible est « Coup de théâtre ». Et le fait est : parfois, il y a des dénouements heureux et très rapides de situations.
Twist peut aussi être traduit par retournement (de situations). Ou tordre, comme tordre les croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer parce que nous n’arrivons plus à voir la vie que sous un angle qui limitent nos actions.
QU’EST-CE QUI T’ANIME DANS TA PROFESSION ?
C’est simple : aider une personne à sortir de sa souffrance est une source de motivation et de joie intense. Qu’une personne ou un groupe retrouvent du sens à leur vie, à leur activité professionnelle ou que sais-je ? Qu’une issue à leur problématique apparaisse et je ne peux pas être plus satisfaite. Je crois pouvoir dire que j’étais faite pour ça que veux-tu (rires).
ET POURQUOI AVOIR CHOISI CETTE APPROCHE QUE TU APPELLES PALO ALTO ?
Alors, pour ceux qui ne le savent pas, comme moi initialement : Palo Alto n’est pas un homme mais une ville en Californie ! On parle de l’École Palo Alto, berceau de la thérapie brève, où des chercheurs pluri-disciplinaires (anthropologues, mathématiciens, psychiatres, psychologues, hypnothérapeutes, etc…) ont tenté de nouvelles expériences pour aider à régler les problèmes humains. L’idée simple était de quitter la seule approche freudienne/jungienne proposée dans les années 50, de se centrer sur le présent et le futur et non le passé et d’étudier les interactions des personnes avec elle-mêmes, les autres, le monde, ici et maintenant. Interactions qui, pour les thérapeutes Palo Alto, maintiennent les problèmes. En gros, nos problèmes sont intimement liés à la communication, à la relation.
Quand j’ai développé mon programme de formation en communication/travail sur les problèmes relationnels de tous ordres, il y a une vingtaine d’années, je m’appuyais entre autre techniques sur les techniques de l’acteur. Ce qui était, à l’époque, encore très original. De plus, ma personnalité, ma façon de réinventer mes programmes, de m’alimenter, de chercher l’efficacité, toujours, m’amenait des réflexions de mon entourage et mes pairs sur le fait que j’avais une façon de faire très proche de l’approche Palo Alto.
J’ai fini par admettre qu’il était nécessaire de me former. C’est chose faite et bien faite !
TU SEMBLES TRES ENTHOUSIASTE EN EN PARLANT !
Ce qui me plaît dans cette approche, c’est qu’on ne considère pas la personne comme malade ou ayant des problèmes psy. Il n’y a pas d’étiquette du type « schizophrène » ou « trop bon » ou « folle », etc… Bref, pour nous, c’est la relation qui est malade, la relation que nous entretenons avec nous-même, ou avec les autres, ou encore le regard qui est porté sur le monde. Nous constatons que les problèmes sont souvent liés à « la norme » : on croit qu’il faudrait être comme ci ou comme ça pour répondre aux injonctions familiales ou sociétales par exemple. Or, chez Palo Alto, il n’y pas de normes mais des personnes qui agissent logiquement en fonction du contexte dans lequel ils évoluent. Et malgré cette logique, ça coince quand même.
Enfin, il y a le travail en séance, soit, mais surtout, nos clients ont des tâches, des exercices en quelque sorte à effectuer en inter-séance. Ainsi, ils peuvent mettre en place tout de suite des modifications comportementales dans leur vie réelle, des tâches personnalisées et liées évidemment aux symptômes décrits en séance. Nous analysons ensuite ensemble les effets des nouvelles actions sur le problème.